Devant les résultats encourageants de l’e-cig, la législation française va-t-elle évoluer dans le bon sens ?

À ses débuts sur le marché européen, la vape n’était soumise à aucune restriction. La vape était libre au grand bonheur de nombreux fumeurs qui l’ont adopté pour se libérer du tabac. Mais, vu que les études sur cet outil de sevrage tabagique n’étaient pas très nombreuses, de nombreux pays européens dont la France ont opté pour la réglementation de la vape sur leur territoire. Quelques années plus tard, au vu des résultats encourageants de la e-cig, peut-on espérer des avancées positives dans la législation française ?

L’e-cig, un outil désormais bien connu de la science

Si autrefois les études sur l’e-cig et ses effets étaient rares, la donne a clairement changé depuis un moment. De nombreuses études ont se sont accentuées sur l’instrument de vape sur tous les plans. C’est ainsi que pour évaluer ses effets sur la santé humaine, le ministère de la santé britannique a réalisé une série d’études dont les résultats ont permis aux autorités britanniques d’affirmer que vapoter est 95% moins nocif que fumer de la cigarette.

Allant dans le même sens que ces résultats, deux études sérieuses publiées en 2019 sur Jama internal medicine et sur Nicotine and tobacco research révèlent que les chances de s’affranchir du joug du tabac sont plus élevées avec une e-cig qu’avec n’importe quelle autre méthode de sevrage. C’est dire combien la vape a réussi à s’affirmer en quelques années seulement.

Des changements notables dans les discours des autorités françaises

Si au début, la vape faisait douter les autorités françaises à l’unanimité, les lignes ont bougé depuis quelques temps maintenant.

L’Académie nationale de médecine ne cesse ainsi pas de souligner le rôle positif joué par ce dispositif de vapotage dans le sevrage tabagique de milliers de personnes. Les Sages prennent ainsi régulièrement position en faveur de la vape. Dans sa dernière prise de parole par exemple, l’Académie a ouvertement critiqué la position de l’OMS qui sans avancer aucun argument affirmait que la cigarette électronique est « indiscutablement nocive ». En prouvant à nouveau que l’e-cig est moins nocive que le tabac, l’Académie recommande que soit suivie une politique de moindre mal. Quand on sait que l’avis de cette Académie compte dans la prise de certaines décisions politiques en France, on est en droit d’espérer une flexibilité de la vape-législation française dans un futur proche. La Haute autorité de santé (HAS), bien que plus prudente, ne s’oppose pas à l’avis de l’Académie nationale de médecine. C’est ainsi que cette institution dit ne pas recommander pas la cigarette électronique comme outil de l’arrêt du tabac, mais considérer que son utilisation chez un vapoteur qui veut arrêter de fumer ne doit pas être découragée. Ce changement de discours augure d’un bel avenir pour la e-cig en France.

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